Les plus grandes découvertes sont transformatrices, et Brian Meikle est l’un des rares géologues de l’ère moderne à avoir atteint un tel succès. Dans les années 1960, il a contribué à la découverte et au développement de la mine d’or Camflo au Québec, puis il a fait partie d’une équipe talentueuse qui en a fait le pilier de la croissance de Barrick Gold (autrefois American Barrick). Au début des années 1980, il a reconnu le potentiel de la mine d’or Mercur dans l’Utah, qui est devenue un maillon fondamental dans l’évolution de Barrick. La plus grande réussite de M. Meikle a été la découverte du gisement de Goldstrike, au Nevada, en 1986, qui a permis d’atteindre environ 60 millions d’onces d’or en réserves et ressources dans plusieurs gisements. La mine Goldstrike a propulsé Barrick au rang de plus grand producteur d’or au monde et a généré une immense richesse qui a été réinjectée au profit des entreprises, des actionnaires et de la société canadienne.

Né à Montréal, M. Meikle est venu au Canada de Californie lorsqu’il était étudiant de troisième cycle. En 1955, il a terminé une maîtrise en sciences géologiques de l’Université McGill, avant d’obtenir son doctorat en 1959. En 1958, il a reçu la médaille d’or Logan de l’Université McGill, décernée à l’étudiant diplômé ayant obtenu le meilleur classement dans la liste du doyen en géologie.

En 1962, M. Meikle s’est joint aux Mines Camflo et a joué un rôle déterminant dans les découvertes qui ont fait le succès de la mine et de l’entreprise. Il a passé 22 ans chez Camflo, où il a occupé divers postes, dont ceux de directeur de mine et de vice-président de l’exploitation. En 1984, Peter Munk a fait l’acquisition de Camflo pour American Barrick et a ainsi mis la main sur une équipe technique de rêve pour l’aider à réaliser son rêve de créer un important producteur d’or.

En compagnie de Robert Smith, un collègue de Camflo (et membre intronisé au TRSMC), M. Meikle a reconnu le potentiel inexploité de la mine Mercur, dans l’Utah. Barrick a acheté la mine pour 40 millions de dollars américains (moins de la moitié de son coût initial) et a surmonté les difficultés techniques de celle-ci, notamment le faible taux de récupération lors du traitement des sulfures réfractaires. De 1985 à 1995, Mercur a produit 2,5 millions onces d’or.

M. Meikle a également dirigé l’équipe géologique qui a évalué la propriété Goldstrike au Nevada, qui produisait alors 40 000 onces d’or par année sous forme d’exploitation de lixiviation en tas. M. Meikle avait un pressentiment, à savoir que la minéralisation d’oxyde peu profonde à Goldstrike était l’expression en surface d’un système beaucoup plus vaste et profond. En 1986, Barrick a acheté la propriété pour 68 millions de dollars américains et a été critiqué pour avoir payé ce prix exorbitant. L’intuition de M. Meikle a été confirmée lorsque le premier trou profond sous le gisement Post a croisé 391 pieds d’or à haute teneur, suivi d’un trou de 620 pieds ayant une teneur moyenne de 0,3 once d’or par tonne. Des travaux d’exploration ultérieurs supervisés par M. Meikle ont révélé que Post faisait partie d’un gisement beaucoup plus important, maintenant connu sous le nom de Betze-Post. En 1989, une découverte réalisée entièrement à l’aveugle a été faite à un mile au nord de Betze-Post. Développée ultérieurement, cette découverte est devenue la mine Meikle.

La mine Goldstrike n’a pas été exploitée sans difficultés, puisque la minéralisation des sulfures profonds était réfractaire et ne se prêtait pas à la flottation. M. Meikle a reconnu les synergies métallurgiques entre les mines Goldstrike et Mercur, qui était à l’époque l’une des deux seules mines nord-américaines dotées d’une technologie d’autoclave capable de traiter des minerais réfractaires. Forte de cette expertise interne, Barrick a investi 400 millions de dollars américains dans la construction d’un complexe d’exploitation minière et de traitement avec autoclaves et a commencé ses activités en 1987.

Les réserves et les ressources aurifères de Goldstrike ont atteint environ 60 millions d’onces, incluant la production passée. Depuis 1987, les bénéfices après impôt de la mine sont retournés aux sociétés canadiennes, aux titulaires de redevances et à leurs actionnaires, y compris des sommes importantes versées à des hôpitaux, des universités et d’autres établissements canadiens qui profitent à la société canadienne.

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