James O’Rourke a débuté comme ingénieur minier, travaillant à la nouvelle génération de mines développées par des visionnaires durant l’expansion de l’industrie au cours des décennies suivant la grande Guerre. Cette expérience unique lui a assuré une carrière couronnée de succès comme développeur de mines, bâtisseur d’entreprises et partisan de partenariats industriels progressifs. Il personnifie l’optimisme de sa Colombie-Britannique natale, où il a joué des rôles de premier plan dans le développement de la mine de charbon Quinsam, de la mine d’amiante Cassiar, de la mine de cuivre Huckleberry et de la mine de cuivre Similco, ultérieurement rouverte et agrandie sous le nom de Copper Mountain, entre autres accomplissements. En plus de bâtir des entreprises comme Princeton Mining et Copper Mountain Mining Corporation, il a forgé de forts partenariats avec des partenaires commerciaux de l’Asie et du Pacifique, créant ainsi un précédent pour les autres entreprises et industries et traçant la voie à suivre dans le cadre de l’initiative de la porte d’entrée du Pacifique.

Né à Prince George, M. O’Rourke a obtenu un B.A. Sc. en génie minier de l’Université de la Colombie-Britannique en 1964 avant de joindre les rangs de Placer Development, une compagnie alors dirigée par le légendaire John Simpson. Au cours des 14 années suivantes, il a participé à la phase de démarrage de cinq mines, commençant sa carrière à Craigmont, la plus grosse mine intégrée à ciel ouvert de l’Ouest du Canada et la première à introduire le foudroyage par sous-niveaux. Il travaille ensuite à l’ouverture de la mine de molybdène Endako, puis à un autre projet semé d’embûches, la mine Marcopper, située sur une île reculée des Philippines.

De retour en Colombie-Britannique au début des années 1970, il participe à l’ouverture de la mine de cuivre à ciel ouvert Gibraltar. Il joint ensuite les rangs de la Brinco et développe la mine de charbon Quinsam sur l’Île de Vancouver, avant d’amorcer une nouvelle étape de sa carrière en devenant président de la Princeton Mining Corporation.

James O’Rourke tourne son attention vers d’anciennes mines autrefois exploitées, notamment Cassiar, qu’il fait revivre pour plusieurs années en assurant la transition d’une mine à ciel ouvert à une mine souterraine faisant appel au foudroyage par blocs. En 1988, il fait l’acquisition de l’historique mine de cuivre à ciel ouvert Similco, près de Princeton, qui a été exploitée jusqu’en 1996. M. O’Rourke a aussi mené à bien le projet de cuivre Huckleberry, près de Houston, qu’il a vu progresser des études de faisabilité, aux étapes de la construction et jusqu’à la production. Mitsubishi Mining Corporation et trois autres sociétés japonaises ont investi des fonds dans la mine de cuivre à ciel ouvert de 140 millions de dollars, active depuis 1997, et qui devrait être exploitée jusqu’en 2021.

Pour profiter de la hausse du prix des métaux, alimentée par la demande de la Chine et d’autres économies émergentes, M. O’Rourke a fait, de nouveau, l’acquisition de la mine Similco à la fin de 2006. Il a créé Copper Mountain Mining et assemblé une équipe chevronnée, incluant des anciens associés, pour faire revivre le projet sous le nom de Copper Mountain. La société Mitsubishi s’est associée au projet, cette fois-là avec une participation de 25 %, et en fournissant un financement par emprunt.

La mine Copper Mountain a été officiellement rouverte en août 2012, grâce à une capitalisation de 438 millions de dollars. Elle produit 35 000 tonnes par jour et compte 360 employés; sa durée de vie prévue est de 17 ans.

En plus de bâtir des mines et des entreprises, James O’Rourke a tissé de solides liens avec les Premières Nations et a contribué à des initiatives communautaires à proximité de ses projets miniers. Il a mis sur pied la campagne « Mining for Miracles » (Faire naître des miracles) qui a recueilli plus de 20 millions de dollars pour l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique depuis 1988. M. O’Rourke est récipiendaire de l’Ordre de la Colombie-Britannique (en 2011), et a gagné de nombreux prix au cours des années, dont la prestigieuse médaille Edgar A. Scholz, en 2005, pour l’excellence dans le développement minier.

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