John (Jack) McOuat a aidé à faire progresser des centaines de projets de mines et de minéraux dans le monde en tant qu’associé fondateur de Watts, Griffis and McOuat (WGM), la plus ancienne société canadienne indépendante d’experts miniers au Canada. Cet ingénieur géologue pionnier s’est distingué par les défis qu’il a su surmonter dans des projets éloignés et à l’étranger, notamment la construction d’une mine de cuivre-zinc en Arabie Saoudite en moins de 11 mois. Il a soutenu le développement de plusieurs grosses mines dans le Grand Nord canadien, dont Nanisvik et Raglan; il était reconnu pour son habileté à analyser et à choisir les projets et les districts géologiques favorables dans le monde entier.

Durant 20 ans, M. McOuat a été le négociateur en chef de groupes miniers pour la création de coentreprises visant à explorer des terrains prometteurs détenus par diverses sociétés autochtones de l’Alaska, et ce, à des fins de bénéfices mutuels. Il a judicieusement conseillé des compagnies cherchant à croître et à diversifier les occasions d’investissement, ce qu’illustre très bien la participation presque clairvoyante de Ressources Teck dans le nouveau projet de nickel de Voisey’s Bay. Il a accru le prestige de l’industrie qui a soutenu sa carrière durant plus de 50 ans; il a aidé à présenter et à promouvoir les plus grandes réussites de ce secteur d’activité dans le monde entier.

Né à Toronto en 1933, M. McOuat a atteint sa majorité alors que l’industrie minière canadienne entrait dans un boom d’après-guerre. Après avoir obtenu un diplôme en génie géologique de l’Université de Toronto en 1956 et effectué un bref séjour en Ungava, il s’est associé à Murray Watts, à Arthur (Tom) Griffis et à Ross Lawrence pour fonder WGM en 1962. Sa devise d’aller « là où est le travail » a aidé à faire connaître l’expertise minière canadienne dans le monde entier. WGM a retenu l’attention mondiale par son approche novatrice de mise en valeur de la mine souterraine Al Masane dans le terrain accidenté de l’Arabie Saoudite; il a par ailleurs obtenu, en 1982, un prix du Canadian Consulting Engineering pour ce projet. M. McOuat savait reconnaître les occasions qui se présentaient et il a vu le potentiel de l’Australie Occidentale bien avant ses pairs. Son incursion en Alaska a conduit à des découvertes qui sont par la suite devenues les mines Red Dog (zinc), Pogo (or) et Green’s Creek (argent).

Grâce à son expertise, à sa crédibilité et à son engagement envers les clients, M. McOuat a poursuivi son travail au sein de conseils d’administration. Ses conseils ont été grandement respectés au Canada et à l’étranger. Lorsque l’industrie minière australienne a été éclaboussée par des scandales, il a conseillé un comité du Sénat dont le rapport de 1974 a mené à d’importantes réformes. Il a entre autres été aussi un témoin-expert dans la cause historique d’International Corona contre Lac Minerals.

En plus d’aider d’innombrables compagnies à « faire des mines » partout dans le monde, M. McOuat a été un ardent défenseur d’organisations et de causes de l’industrie. En 1996, il a fait partie du Bureau des Gouverneurs du Musée Royal de l’Ontario (ROM) afin de sensibiliser le public à la collection des Sciences de la Terre du Musée. Sa personnalité dynamique a contribué à l’obtention du plus gros don d’entreprise pour le ROM, soit 10 millions de dollars de Ressources Teck. Le don a permis la création de nouvelles expositions et salles, dont le nouveau Temple de la renommée du secteur minier canadien, et il aide à sensibiliser le public aux diverses contributions de l’industrie à la société.

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