Marsh Cooper est bien connu pour le rôle déterminant qu’il a joué dans l’acquisition et la mise en valeur de nombreux gisements et mines qui ont fait de Falconbridge un géant international du nickel. Il a guidé la société durant une de ses plus fortes périodes de croissance, amené la mise en production de nouvelles mines et, durant les années 70, coordonné l’établissement de l’usine de ferro-nickel Dominica en République dominicaine. C’est lui qui a dirigé l’acquisition de gisements, au Chili, devenus plus tard le vaste projet de cuivre Collahuasi, ainsi que les propriétés, dans le nord du Québec, où se trouve aujourd’hui le projet de nickel Raglan. Les projets Collahuasi et Raglan, mis en production commerciale en 1998, témoignent de l’habileté de M. Cooper à reconnaître les projets qui méritent d’être conservés durant les hauts et les bas du cycle des marchés.

Originaire de Toronto, M. Cooper a obtenu son B.A.Sc. en 1935 et sa M.A.Sc. en 1936 à l’Université de Toronto. Il a ensuite fait des études supérieures à l’Université Harvard, et il s’est joint à la firme d’experts-conseils James & Buffam. Après avoir servi dans l’Aviation royale du Canada durant la guerre, il est revenu à la firme bien connue où il est devenu associé en 1947.

À titre de président des mines McIntyre Porcupine, M. Cooper s’est attaché à mettre en valeur un gisement de cuivre de faible teneur qui a permis de prolonger la vie de la mine Timmins pendant plusieurs années. En 1968, il est devenu président de Falconbridge, poste qu’il a conservé jusqu’en 1980. Durant cette période, M. Cooper a beaucoup apporté à l’entreprise. Il a considérablement amélioré la sécurité et la productivité des installations de Falconbridge, en Norvège, où fut ajoutée une affinerie de cobalt rentable. Sous la direction de M. Cooper, l’usine pilote Dominica a connu une vive expansion pour atteindre une production de 70 millions de livres de ferro-nickel par année. Malgré la crise de l’énergie de l’époque, ce projet de 200 millions de dollars a été aménagé selon le budget établi et a atteint la pleine production moins d’un an après son démarrage. Cette réussite a propulsé Falconbridge au premier rang de l’extraction du nickel à partir de gisements latéritiques.

En 1978, M. Cooper a coordonné la conception et la construction d’une nouvelle fonderie de nickel et d’une usine d’acide à Sudbury, en Ontario, qui ont permis de réduire considérablement les émissions de dioxyde de soufre. La mine Fraser, aménagée vers la fin de son mandat, est entrée en production en 1980.

Sous les directives de M. Cooper, Falconbridge a aussi entrepris ses activités de recyclage et de produits à façon, élargi ses stratégies commerciales dans les marchés mondiaux et accru sa présence internationale par l’exploration et de nouveaux projets.

Même après sa retraite, M. Cooper a continué de contribuer au secteur minier. Il est venu en aide à plusieurs universités canadiennes, dont l’Université Laurentienne, à Sudbury, et le Programme Lassonde de génie minier de l’Université de Toronto.

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