La mine Kerr Addison près de Virginiatown (Ontario) se classe parmi les plus importantes mines d’or au Canada, avec une production de pointe de plus d’un demi-million d’onces d’or chaque année. Personne ne mérite plus que William S. Row de se voir attribuer le crédit de l’énorme succès de cette mine. Il se joint à Kerr en 1937, lorsque la nouvelle mine est un petit producteur de 500 tonnes par jour. En une décennie, Row allait procurer à la mine son statut de producteur d’un demi million d’onces. Il s’agit là, comme le note un dirigeant de Noranda, lors de la cérémonie du coulage de la dix millionième once en 1982, “de la création de Bill”. À cette époque, la mine Kerr fait partie des quelques rares mines nord-américaines à réaliser un tel record de production.

Row est né à Curries (Ontario) en 1904. Il gradue à McGill, comme ingénieur minier, en 1927. Il se joint alors aux opérations de Cerro de Pascoe Copper, au Pérou. En 1930, il travaille à la mine Frood à Sudbury et plus tard se joint aux ingénieurs de la mine Lake Shore à Kirkland Lake (Ontario) d’abord à titre d’assistant ingénieur chef, puis comme capitaine de puits, avant de passer chez Kerr Addison en 1937.

Ses remarquables succès à la mine Kerr sont reconnus par ses supérieurs, ce qui lui vaut une nomination comme vice-président et directeur de Kerr Addison. Cinq ans plus tard, il est nommé vice-président et directeur de Noranda, la compagnie-mère de Kerr. Il devient président et président du conseil de Kerr en 1967, et atteint le point culminant de sa carrière, lorsqu’il est nommé président du conseil de Noranda, en 1974.
Row a non seulement consacré son énergie intarissable et ses formidables habiletés à Noranda et à ses filiales, mais il a aussi servi à titre de directeur de l’Association minière du Canada (AMC) et de l’association minière de l’Ontario (OMA). Il est président de l’OMA en 1950-1951 et président le l’AMC en 1963-1964.

À cause de ses réalisations exceptionnelles, il a reçu la Médaille de platine Inco de l’Institut canadien des mines et de la métallurgie en 1977, en reconnaissance de ses qualités de “Mineur de roche dure”. À sa mort, en 1984, il était l’un des plus connus et des plus respectés de ceux qu’on nommait affectueusement “les mineurs du bon vieux-temps”.

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